lundi 12 novembre 2012

Côte-d'Or : les journaux sont-ils fâchés avec l'orthographe et la grammaire ?

"Moi j'aime pas la grammaire et l'orthographe !", dirait Schtroumpf Grognon... Les journalistes côte-d'oriens et les secrétaires de rédaction seraient-ils des Schtroumpfs Grognons en puissance ? C'est à voir...
Certains journalistes se montrent en tout cas fâchés avec la grammaire et l'orthographe. Mais le pire, c'est que ceux qui, normalement, relisent les articles sont tout autant en délicatesse avec ces deux composantes fondamentales de l'écriture. Régulièrement en effet, des organes aussi sérieux que Le Bien Public ou Le Journal du Palais, font courir le risque d'un infarctus à tout puritain de la grammaire et de l'orthographe qui se respecte.
Par exemple, comment écrivez-vous "sans se préoccuper" ? Comme c'est écrit ici normalement, on est d'accord ? Eh bien, pour un journaliste du BP, cela s'est transformé en : "s'en se préoccuper" (Le Bien Public, 12 novembre 2012). Peut-être aurait-il dû "sans" préoccuper... Si l'on compte, dans le même article quelques lignes plus bas, "la question de l'octroie des fonds publics", c'est l'octroi d'au moins une faute grave de trop, voire deux.
Ces horreurs grammaticales pourraient être risibles et pardonnables si elles n'étaient pas si fréquentes. Nous vivons certes dans une société qui écrit de plus en plus mal. Mais cela autorise-t-il les journalistes eux-mêmes à ne pas faire attention ? Mais que fait la police de l'écriture dans les rédactions ? Et là encore, ce ne sont que deux fautes prises en première page du journal, sans même avoir lu le reste...
Question au groupe Crédit Mutuel qui s'est approprié Le Bien Public ou encore Le Journal de Saône-et-Loire : ne serait-il pas temps de réinvestir un peu plus dans l'embauche de nouveaux journalistes ou tout au moins de nouveaux secrétaires de rédaction, plutôt que de couper drastiquement et systématiquement dans les dépenses ? Il semblerait que ceux qui sont en place n'ont pas le temps de vérifier les articles des journalistes après avoir dû mettre en page les articles des correspondants de presse... Il s'agit de la sauvegarde de la langue française tout de même...
Ah oui, c'est vrai ! J'avais oublié qu'il s'agissait d'un groupe bancaire pour lequel la rentabilité prime sur toute autre chose. Toujours plus vite, toujours plus de contenu, avec toujours moins de journalistes et de secrétaires de rédaction !
En tout cas, si une liste des fautes des journaux côte-d'oriens devait être faite par jour, les visiteurs de ce blog n'auraient pas fini de s'amuser... ou d'être horrifiés, c'est selon.

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