lundi 17 décembre 2012

Ce n'étaient pas des revolvers...

Une habitante de Newtown (Connecticut), où s'est produite la dernière tragédie en date dans une école américaine, a fièrement maintenu sur BFMTV sa conviction en faveur du libre port d'armes. Et avec des arguments massue !
Première énormité : "ce ne sont pas les armes qui tuent, ce sont les gens qui se tuent entre eux". Comment, si les armes ne tuent pas ?
Deuxième énormité : "L'attentat d'Oklahoma City, ce sont des bombes, pas des revolvers ; le World Trade Center ce sont des avions, pas des revolvers". Donc, la fusillade dans cette école n'est pas un argument valable pour légiférer, même de la plus légère des façons, sur l'amendement n° 2 de la Constitution garantissant le libre port d'arme.
C'est certain, si ce tordu avait visé les enfants et leurs enseignants à bout portant avec de simples revolvers au lieu de fusils d'assaut, le résultat aurait été totalement différent...

Tout caricatural que soit cet exemple (les chaînes info et les JT ont parfois le chic pour les trouver), il montre que des gens réfléchissent vraiment comme cela. Y compris des gens se disant "choqués" ou "bouleversés" par cette tragédie...

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