vendredi 5 avril 2013

La belle unité de la police malienne

La nuit dernière, une fusillade aurait éclaté à Bamako, au camp du Groupement Mobile de Sécurité (GMS), entre des policiers et... des pillards ? non ! un gang ? Non ! des djihadistes infltrés à Bamako ? Non, non, rien de tout ça. C'était juste une fusillade entre des policiers et... d'autres policiers. N'est-elle pas touchante cette unité au sein du corps de la police malienne ? 

Les policiers en question appartiennent à deux centrales syndicales différentes et, au coeur de leur différend, se trouve le versement de primes aux uns et pas aux autres. Les bénéficiaires des primes sont accusés par les autres d'être un peu trop proches des putshistes du 22 mars 2012. Ah les jaloux ! Être proches des putshistes n'a rien à voir, les bénéficiaires des primes ont juste bien fait leur boulot, c'est tout... Voire ! Aux dires de la population vivant aux alentours du camp du GMS, ils passeraient bien plus de temps à se chercher des noises entre eux qu'à assurer sa sécurité... Ben oui, mais bon, elle ne leur donne pas d'argent aussi ! 

Il paraîtrait que c'est symptômatique d'un corps tout aussi pourri de l'intérieur que l'armée. Peut-être que notre papa François national pourrait intervenir là-bas pour "moraliser" la vie policière, non ?

Surtout pas ! Vu les brillants résultats de sa tentative de "moralisation" de la vie politique française depuis un an, les Maliens se retrouveraient, en plus de tous leurs problèmes actuels, avec une guerre civile sur les bras...

1 commentaire:

  1. La guerre civile on la sent déjà poindre le bout de son nez: État corrompu, Touaregs indépendantistes, musulmans souhaitant appliquer la sha'ria, minorités ethniques et religieuses diverses à contenter. En fait, il ne suffisait que l'arrivée de la France pour mettre le feu au poudre, dans tous les sens du terme...

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