lundi 1 avril 2013

Les médias birmans se libéralisent, mais pas trop...

Il s'est produit, ce 1er avril, un événement fort attendu au sein de la population birmane : la parution de quatre quotidiens papier privés. Il s'agit effectivement d'une première depuis la nationalisation de tous les quotidiens par la junte militaire, il y a un demi siècle. C'est là un nouveau signe de la libéralisation du régime birman après l'abolition de la junte en 2011, la formation d'un gouvernement civil, ou encore la tenue d'élections libres. 

Cependant, ces râleurs de l'organisation Reporters sans Frontières ont tenu à nuancer l'événement en précisant que la Birmanie ne pointe encore qu'au 151e rang sur 179 de son classement 2013 de la liberté de la presse. Halala, jamais contents ces défenseurs de la liberté de la presse ! 

"Forcément !", répond-on du côté des autorités birmanes. "On leur permet d'éditer leurs propres journaux, c'est déjà sympa ! Ils ne croyaient tout de même pas qu'on allait leur permettre d'écrire tout ce qu'ils veulent..."

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