Le Conseil de sécurité de l'ONU était réuni hier à New York afin d'évoquer le problème syrien, et notamment celui de l'acheminement de l'aide humanitaire. Celui-ci, chaotique, serait entravé autant par le gouvernement de Petit ange Bachar que par l'opposition, plongeant la population civile dans une misère noire. La violence qui règne partout en serait la principale responsable. Sans blague ?
Le Conseil de sécurité a donc décidé de se fâcher et de taper du poing sur la table. Il a en effet jugé "totalement inacceptable" l'escalade de la violence, et qu'elle devait "cesser immédiatement" (lemonde.fr, 19 avril 2013). Voilà une belle réaction d'autorité ! Petit ange Bachar, largement responsable de la violence et du piétinement des droits de l'homme en Syrie, a dû en faire pipi dans sa culotte...
Plus sérieusement, cette énième injonction, deux ans et 70 000 morts après le début de la révolte, et qui comme les autres restera sans effet, n'est-elle pas le signe qu'il serait temps de penser à la mise en oeuvre d'autres moyens ? Une intervention internationale sous l'égide de l'ONU par exemple, non ?
Comment ça non ? Ah oui, c'est vrai, camarrrade Poutine pas êtrrre d'accorrrd ! Et inculpation internationale pour refus d'assistance à peuple en danger, c'est possible ça ?
On peut rêver...
L'inactivité des pays occidentaux devient insupportable...
RépondreSupprimerMarre qu'on les ignore, qu'on les oublie, qu'on en parle pas, qu'on apprenne pas leur histoire, qu'on fasse comme si ils n'existaient ou qu'on se contente d'un petit "il y a une guerre civile en Syrie".
RépondreSupprimerMarre des vétos de la Russie et de la Chine et de ceux qui les respectent. Des pays (non je ne dirais pas que je pense à Israël et aux Etats-Unis sous Bush essentiellement) ont totalement ignoré les décisions des institutions internationales pour faire ce qui était dans leurs intérêts (intérêts pas très jolis...) alors pourquoi on n'pourrait pas qu'une fois, faire de même mais pour une cause un peu juste ? Ou alors il faut attendre que tous les syriens se fassent exterminés par l'armée de Bachar puis on dira "Ah si on n'avait su que la situation était aussi grave, on aurait pas hésiter à intervenir, une minute de silence pour leur rendre hommage puis on passe à autre chose".
On dit "Après ce qui s'est passé pendant la deuxième GM on ne laissera plus jamais un peuple se faire massacrer"... 70 000 morts c'est peut être pas encore assez, ils attendent d'atteindre le million c'est ça ?