jeudi 21 février 2013

Enlevés, libérés, et re-enlevés ?

Pas de pot pour les sept otages français enlevés mardi au Cameroun et emmenés au Nigéria voisin ! Ce matin, selon une source de l'armée camerounaise, ils avaient été libérés et retrouvés abandonnés dans une maison de Dikwa, localité à une centaine de bornes de la frontière entre le Nigéria et le Niger, et seraient en sécurité avec les autorités nigérianes.
Voilà que quelques heures plus tard, Paris annonçait tenir d'autres sources camerounaises que les sept otages n'étaient plus libérés ! En tout cas, rien d'officiel, ni dans un sens, ni dans l'autre...
Autorités nigérianes et camerounaises auraient-elles été contaminées par la cacophonite aigue, maladie dont sont atteints le gouvernement français depuis quelques mois, ainsi que le Parti Socialiste ? Il est bien possible que le contingent français au Mali ait amené le virus dans ses bagages...
Il reste que, depuis mardi, cette histoire est bizarre. Les ravisseurs sont-ils des membres du Mouvement pour l'unicité du Jihad en Afrique d'Ouest, ou de Boko Haram, secte islamiste nigériane ? On ne sait toujours pas. Dans les premiers temps, on se refusait à affirmer clairement que ces enlèvements étaient liés à l'intervention au Mali. C'est sûr, cela pouvait tout aussi bien être des potes qui les ont invités à passer quelques jours au Nigéria...  
D'après les infos, les otages ont été séparés, les enfants d'un côté, les adultes de l'autre. Et voilà qu'on les aurait retrouvés tous ensembles ? Et qu'ils auraient re-disparu tous ensemble ? 
A moins que... A moins que, depuis le début, les autorités françaises et leurs services secrets savaient où se trouvaient les otages et avec qui. Et que, depuis le début elles négociaient avec les ravisseurs et ont fini par payer une rançon ? Pas possible, Mr hollande a dit : "On ne négocie pas avec les terroristes !" C'est pourtant bien possible. Pourquoi sinon cette folle rumeur selon laquelle on les aurait tous retrouvés dans la même maison, sains et saufs, et seuls ? Les ravisseurs, gardes compris, s'étaient sans doute absentés pour aller chercher à manger au kébab du coin...
Peut-être ces retrouvailles ont-elles été jugées un peu trop faciles par Messieurs Hollande, Ayrault, Le Drian, pour un enlèvement par des gens avec lesquels "on ne négocie pas" ? Peut-être avaient-ils en tête de temporiser afin de trouver la meilleurs version à balancer aux médias... Seulement voilà, atteints comme on le sait de cacophonite aigue, ils n'ont pas pensé à en prévenir le ministre délégué aux Anciens Combattants, Kader Arif, qui a annoncé la libération ce matin à l'Assemblée, et a été obligé de se raviser plus tard. Cela aurait peut-être évité à ce dernier de se ridiculiser en plein hémicycle... Ah la cacophonite aigue, quelle plaie !

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